Le Satyre et le Passant
Au fond d’un antre sauvage,
Un Satyre et ses enfants
Allaient manger leur potage
Et prendre l’écuelle aux dents.
On les eût vus sur la mousse
Lui, sa femme, et maint petit :
Au fond d’un antre sauvage,
Un Satyre et ses enfants
Allaient manger leur potage
Et prendre l’écuelle aux dents.
On les eût vus sur la mousse
Lui, sa femme, et maint petit :
Un Rat, hôte d’un champ, rat de peu de cervelle,
Des lares paternels un jour se trouva sou.
Il
Oh ! combien le péril enrichirait les Dieux,
Si nous nous souvenions des voeux qu’il nous fait f
Qui ne court après la Fortune ?
Je voudrais être en lieu d’où je pusse aisément
Contempler la