Les deux Perroquets, le Roi et son Fils
Deux perroquets, l’un père et l’autre fils,
Du rôt d’un Roi faisaient leur ordinaire ;
Deux demi-dieux, l’un fils et l’autre père,
De ces oiseaux faisaient leurs favoris.
L’âge liait une amitié sincère
Deux perroquets, l’un père et l’autre fils,
Du rôt d’un Roi faisaient leur ordinaire ;
Deux demi-dieux, l’un fils et l’autre père,
De ces oiseaux faisaient leurs favoris.
L’âge liait une amitié sincère
Quatre chercheurs de nouveaux mondes,
Presque nus échappés à la fureur des ondes,
Un Trafiquant, un Noble, un Pâtre, un Fils de Roi,
Réduits au sort de Bélisaire,
Demandaient aux passants de quoi
Pouvoir soulager leur misère.
De raconter quel sort les avait assemblés,
À son Altesse Sérénissime Monseigneur
le Prince de Conti
Comme les Dieux sont bons, ils veulent que les Rois
Le soient aussi : c’est l’indulgence
Qui fait le plus beau de leurs droits,
Non les douceurs de la vengeance :
Les Grenouilles, se lassant
De l’état démocratique,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique.
Il leur tomba du ciel un Roi tout pacifique :
Deux démons à leur gré partagent notre vie,
Et de son patrimoine ont chassé la raison.
Je ne vois point de cœur qui ne leur sacrifie.
Si vous me demandez leur état et leur nom,
J’appelle l’un, Amour ; et l’autre, Ambition.
Cette dernière étend le plus loin son empire ;
Car même elle entre dans l’amour.
Mère Lionne avait perdu son fan :
Un chasseur l’avait pris. La pauvre infortunée
Poussait un tel
Parmi de certains Coqs, incivils, peu galants,
Toujours en noise, et turbulents,
Une Perdrix était
La déesse Discorde ayant brouillé les Dieux,
Et fait un grand procès là-haut pour une pomme,
On