Jupiter et les Tonnerres
Jupiter voyant nos fautes,
Dit un jour du haut des airs :
« Remplissons de nouveaux hôtes
Les cantons de l’Univers
Habités par cette race
Jupiter voyant nos fautes,
Dit un jour du haut des airs :
« Remplissons de nouveaux hôtes
Les cantons de l’Univers
Habités par cette race
Oh ! combien le péril enrichirait les Dieux,
Si nous nous souvenions des voeux qu’il nous fait faire !
Mais, le péril passé, l’on ne se souvient guère
De ce qu’on a promis aux Cieux ;
On compte seulement ce qu’on doit à la terre.
Autrefois l’Éléphant et le Rhinocéros,
En dispute du pas et des droits de l’Empire,
Voulurent terminer la querelle en champ clos.
Le jour en était pris, quand quelqu’un vint leur dire
Un bloc de marbre était si beau
Qu’un statuaire en fit l’emplette.
« Qu’en fera, dit-il, mon ciseau ?
Sera-t-il Dieu, table ou cuvette ?
Jupiter eut jadis une ferme à donner.
Mercure en fit l’annonce, et gens se présentèrent,
Firent des offres, écoutèrent :
Ce ne fut pas sans bien tourner ;
L’un alléguait que l’héritage
Était frayant et rude, et l’autre un autre si.
Pendant qu’ils marchandaient ainsi,
Entre deux bourgeois d’une ville
S’émut jadis un différend :
L’un était pauvre, mais habile
L’usage seulement fait la possession.
Je demande à ces gens de qui la passion
Est d’entasser to
Parmi de certains Coqs, incivils, peu galants,
Toujours en noise, et turbulents,
Une Perdrix était